En s’adressant parfois aux malades
croniques, la phitothérapie nécessite un traitement de longue durée, bien maîtrisé,
réspectant en même temps les autres indications médicales.
Les plus vieilles données qui
attestent le fait que les sumériens utilisaient des plantes médicinales pour
des raisons curatives sont datées l’an 6.000 a.J.C. et on y trouve la déscription
de nombreuses plantes qu’on utilisa pour guérir des maladies.
Dans l’antiquité, Hippocrate, le plus
connu des médecins, a écrit son oeuvre “Corpus Hippocraticus” où il a décrit
plus de 200 plantes médicinales.
Les Arabes ont été les premiers qui
ont réussi à extraire des médicaments à partir des plantes, sous forme de thé,
de sirop, de cataplasmes, etc.
C’est Herodote qui nous a relate que
les Daces, nos ancêtres, connaissaient et utilisaient les plantes médicinales
pour en préparer différents remèdes. Dans une copie viennoise de l’oeuvre de
Dioscoride intitulée ”De materia medica”, écrite au premier siècle après Jésus
Christ, on y trouve 24 dénominations daces de certaines plantes médicinales.
Le poète latin Virgile fait référence à la très riche variété de
plantes qu’on trouvait au bord roumain de la Mer Noire, affirmant dans un des
ses écrits que “Le Pont donne des remèdes” et que beaucoup étaient ceux qui s’y
aventuraient, en dépit de risques, pour cueillir des herbes guérissantes du
Pont (il s’agit de Pontus Euxin). “Beaucoup sont les herbes que le Pont nous en
donne” – précisait-il.
La Première
Pharmacopée Roumaine parue à Bucarest en 1862, contenait 300 remèdes simples,
dont 217 étaient d’origine végétale, alors que plus tard, la Pharmacopée Roumaine
de 1976 qu’on utilise encore à présent, indique que 32% de produits végéteaux
entrent dans la composition de médicaments. Ainsi, je cite quelques uns des
produits roumains les plus utilisés qui contiennent dans leur formule des
substances actives dérivées de plantes: Codamina, Digitalina, Digoxin,
Distonocalm, Ergomet, Extraveral, Fasconal, Nervocalm, Scobutil, Sirogal,
Ulcerotrat, etc.
Si nos ancêtres utilisaient les
plantes médicinales conformement à la tradition, aujourd’hui leur utilisation
doit être scientifiquement fondée, a la suite des preuves et récherches de laborateur. Cela se fait avec
beaucoup d’inértie et très peu de spécialistes sont réceptifs. Et voilà qu’au
troisième millénaire nous avons besoin d’utiliser la tradition roumaine et les
remèdes de bonne femme de la manière dont ils nous ont été transmis d’une
génération à l’autre.
Sera-t-il toujours ainsi ?
D’ailleurs, le chapitre sur la phitothérapie, est loin d’être
épuisé ici et ailleurs, bien que l’industrie de médicaments allopatiques soit
plus forte que celle d’armement. Ceci d’une part, parce que d’autre part il
existe encore beaucoup de plantes médicinales qui attendent leur tour d’être
découvertes ou rédécouvertes et même les plantes médicinales qu’on connaît
n’ont pas révélé encore tous leur secrets.
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